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Pays: République du Congo
Type et catégorie IUCN: Parc national (Catégorie IUCN: II)
Superficie (hectares): 504,950
Date de création: 14 aout 1999 (Décret No. 99-136 bis). Une partie de la zone couverte par Conkouati-Douli était à l’origine une réserve de faune créée en 1980.
Paysage CARPE: Gamba-Mayumba-Conkouati (CARPE Phase II). Non couvert par CARPE III.
Plan de gestion: Pas disponible publiquement. Un plan de gestion de 5 ans était supposé être en développement en 2007 (WSC Congo, 2007).
Communautés locales : Environ 7 000 personnes vivent dans les 28 villages autour du parc national de Conkouati-Douli. La moitié sont des villages côtiers du district de Nzambi et l’autre moitié sont des villages forestiers du district de Madingo-Kayes. Les populations des côtes sont d’origine ethnique Vili, un groupe de pêcheurs et de commerçants Bantu qui s’y sont installés au XIIIème siècle, alors que les populations des villages longeant la route de la forêt viennent de diverses origines ethniques (WSC Congo, 2007). Selon le travail de terrain de RFUK, on trouve notamment des groupes autochtones Baka et Bangombe.
Administration : La zone est gérée par l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées (ACFAP) sous l’autorité du Ministère de l’économie forestière et de développement durable (MEFFD), avec un soutien technique et financier de la Wildlife Conservation Society (WCS) depuis 2000.
A propos de la biodiversité : Conkouati-Douli est une des zones possédant la plus grande diversité écologique du pays. Elle dispose de lagons, de mangroves, de savane, de marécages et de zones montagneuses. Elle abrite des lamantins, des tortues marines, des dauphins, des baleines, des éléphants, des gorilles, des chimpanzés, des mandrills et des buffles de forêt (WSC Congo, 2007). Conkouati-Douli est également listée comme étant une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) (BirdLife International, 2016)
Industries extractives bordant ou chevauchant l’aire protégée (Mapping for Rights):
Deux concessions d’exploitations forestières bordent le parc national Conkouati-Douli:
- (1) Nanga, gérée par la Congolaise Industrielle de Transformation des Bois (CITB), la plus grande entreprise d’exploitation forestière du pays, depuis 2004;
- (2) Nkola, gérée par la Société Forestière Agricole Industrielle et Commerciale en Afrique Equatoriale depuis 2009.
Plusieurs permis d’extraction minière entourent et débordent sur le parc.
Deux permis d’extraction pétrolière débordent également sur le parc: un dans le sud, géré par la SNPC depuis 2005; un autre à la frontière ouest du parc, géré par Ex-Phenix Marin (Gabon).
Informations disponibles sur le financement:
(Notez que certaines de ces subventions peuvent couvrir plusieurs aires protégées ou paysages à la fois.)
Selon la WCS, parmi les plus gros donateurs actuels et passés, on trouve notamment le United States Fish and Wildlife Service (USFWS), la United States Agency for International Development (USAID)/Central Africa Regional Program for the Environment (CARPE), L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) / Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et d’autres fonds privés (WSC website).
Les financements extérieurs composent 85% du budget de la zone protégée. Les 15% restant proviennent des contributions du gouvernement, des revenus de l’écotourisme et de financements privés. Les activités de surveillance représentent les plus grosses dépenses (IUCN/PACO 2012).
CARPE Phase II: “Central Africa Forest Ecosystems – Gamba-Mayumba-Conkouati Landscape” (2006-2011)
Bailleur de fonds: USAID
Objectif: La transition de l’Afrique centrale vers un développement faible en émission et résilient au changement climatique accéléré par une gestion durable des forêts et de leur biodiversité
Responsable des subventions: WCS
Zone de projet: Paysages de Gamba-Mayumba-Conkouati
Fonds: Information non disponible.
Entre 2004 et 2014, le USFWS a également soutenu les efforts de conservation de la nature à Conkouati-Douli en récompensant de plus de 860 000$ la WCS avec pour but de renforcer les moyens d’application de la loi et les efforts des communautés visant à mieux protéger les grands singes, les éléphants de forêt et la tortue marine (USFWS, 2014).
Les aires protégées de catégorie V et VI comme mécanisme pour améliorer la biodiversité des terres agricoles, la connectivité écologique et la mise en œuvre des mesures REDD+, 2017-2020
Bailleur de fonds : Le Ministère Allemand de l’Environnement, la Conservation Naturelle et la Sécurité Nucléaire (BMU)
Objectif : Protéger le développement local et la conservation de la nature à travers un meilleur usage des aires protégées dont les catégories ‘terres protégées / aires marines’ et ‘aires protégées avec usage durable de ressources naturelles’ dans quatre zones différentes (République du Congo, Tanzanie, Uganda, Ghana)
Gestionnaire de la subvention : IUCN (Suisse)
Montant du financement : €4,288,983 à travers 4 pays (montant spécifique dédié a la République du Congo inconnu).