ivindo-description : Aires protégées dans le bassin du Congo : un échec pour les peuples et la biodiversité ?

Pays : Gabon

Type et catégorie UICN : Parc national, catégorie UICN non spécifiée Les chutes d’eau et les rapides du Parc national de l’Ivindo ont été classés site Ramsar en février 2009.

Superficie (hectares) : 300 000

Date de création : 30 août 2002 (décret no. 612/PR/MEFEPEPN)

Paysage CARPE : Paysage Dja-Odzala-Minkébé (espace TRIDOM)

Plan de gestion : aucun plan de gestion n’a été rendu public.

Communautés locales : Des communautés locales bantoues (Kotas) et des populations autochtones (Bakas) vivent autour du Parc national de l’Ivindo. Beaucoup de leurs membres se considèrent comme les peuples traditionnels de la région des chutes de Kongou.

Administration : Le parc est administré par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), avec le soutien technique et financier de la Wildlife Conservation Society (WCS) et du Fonds Mondial pour la Nature (WWF). Les objectifs de gestion énoncés sont la protection du Parc national de l’Ivindo, le développement de l’éco-tourisme et la gestion participative de la zone tampon (ANPN 2005).

À propos de la biodiversité : Le baï de Langoué (ou clairière de Langoué) abrite une forte densité d’éléphants de forêt et de gorilles. D’autres espèces de primates sont présentes dans le parc de l’Ivindo.

Industries extractives bordant ou chevauchant l’aire protégée (Mapping for Rights):

Trois concessions d’exploitation forestière sont limitrophes du Parc national de l’Ivindo :

(1) la concession 01-045, gérée par Honest Timber Gabon (Chine) depuis 2007 dans la partie nord-est ;
(2) la concession 01-010, gérée par CORA Wood (Italie) depuis 2003 dans la partie sud ; et
(3) la concession 01-007, gérée par Rougier Gabon (France) depuis 2000 dans la partie ouest du parc. Trois compagnies minières opèrent dans et autour du parc. (1) MOTAPA (au sud, depuis 2007) ; (2) CMTR (au nord, depuis 2007) ; et (3) AREVA (au sud)

Informations disponibles sur le financement:

(Notez que certaines de ces subventions peuvent couvrir plusieurs aires protégées ou paysages à la fois.)

Projet TRIDOM (2007-2014)
Bailleurs de fonds : Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), Fondation des Nations Unies (FNU), programme ECOFAC, Jane Goodall Institute (JGI), Conservation International (CI)
Objectif : Conservation de la biodiversité transfrontalière dans l’interzone de Dja-Odzala-Minkébé au Gabon, au Congo et au Cameroun.
Zone du projet : Cameroun, République du Congo, Gabon
Montant du financement : 44 473 600 $ en tout, dont 10 117 500 $ de la part du FEM et 34 356 100 $ de la part d’autres donateurs. Le montant réservé au Parc national de l’Ivindo n’est pas connu.

Olam, une multinationale agro-industrielle, soutient également un projet de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et des politiques de lutte antibraconnage dans la région (RFUK 2016: 91).