lac_tele-impact

 

  • Déplacements : Aucune information disponible.
  • Diminution des moyens de subsistance : Les communautés locales sont complètement dépendantes des ressources naturelles de la réserve pour leurs activités de subsistance, mais leur accès à ces ressources est limité (IUCN/PACO 2012). Le décret portant création de la réserve prévoit une « zone intégralement protégée », où les mouvements et les droits d’utilisation doivent être expressément autorisés par la direction. Le décret prévoit également une « zone d’utilisation rationnelle », dans laquelle les populations peuvent réaliser leurs activités traditionnelles. Cependant, en 2011, cette distinction n’était pas appliquée sur le terrain (PAPACO, 2011). Les opportunités de revenus sont extrêmement limitées : l’accès à l’emploi salarié est quasiment nul, le transport de la viande de brousse est interdit et la ville marchande la plus proche se situant à plusieurs jours de pirogue, les débouchés économiques pour les produits récoltés en forêt ou issus de l’agriculture sont extrêmement limités (Recherche de terrain RFUK, 2017). Des recherches ont aussi trouvé que les communautés sont très affectées par la destruction de leurs cultures vivrières par les sangliers sauvages et les éléphants, ainsi que le manque de compensation de la part des autorités.
  • Conflits : Des cas de conflits ont été rapportés, dans lesquels des communautés locales empêchaient les éco-gardes d’accéder à certaines zones (PAPACO, 2011).
  • Violations des droits de l’Homme : Les écogardes arrêtent souvent les villageois et saisissent leur gibier pour leur propre consommation ou pour le vendre eux-mêmes. Ils outrepassent leur pouvoir, insultant et maltraitant les locaux pendant leurs arrestations. Des cas de violences physiques ont aussi été déclarés. Les écogardes entrent souvent dans les domiciles des villageois, parfois la nuit, pour fouiller sans mandat. En Février/Mars 2015, des écogardes ont brulé un campement de chasse Baka au nord de Kinami.
  • Activités génératrices de revenus : Plus de 90 % des employés de la réserve seraient originaires de la région (PAPACO, 2011), mais des recherches de la RFUK ont trouvé que très peu d’emplois ont été créés dans les villages, et que seul un très petit nombre de villageois ont été embauches comme écogardes, créant des tensions dans la communauté. De plus, les communautés on communique un manque presque complet d’activités alternatives malgré des promesses de compensation à travers des projets d’élevage, d’agriculture et de pisciculture. Les micro-projets commences par les gestionnaires du parc ont échoués où été avortes. Jusqu’à présent, les efforts des autorités semblent manquer de ressources et être mal adaptes au réalités du terrain (Recherche de la RFUK, 2017). Des retombées économiques venant de l’écotourisme ont étés promises, mais le tourisme est pour l’instant quasi inexistant. Les communautés attendent aussi toujours les développements de l’infrastructure (écoles, centres hospitaliers) qui ont été promis (Recherche de la RFUK, 2017).
  • Présence de populations autochtones : Alors que 90 % de la population locale appartient au groupe bomitaba (bantou), un petit nombre d’autochtones semi-nomades est présent dans la périphérie nord de la réserve. (IUCN/CARPE, 2011: 144).
  • Consultation préalable : Des réunions ont été organisées pour informer les communautés avant la création officielle de la RCLT. De manière générale, dans trois des quatre villages, les communautés ont expliqué que leur consentement avait bel et bien été recherché et obtenu. Néanmoins, la plupart des individuels n’ont pas estimé avoir eu le droit de dire oui ou non à l’établissement de la réserve (Recherche de la RFUK, 2017).
  • Participation et consultation : Les communautés étaient censées participer aux processus de prise de décision. Cependant, en 2011, cet objectif n’avait pas été atteint (PAPACO, 2011). La plupart des communautés n’ont pas estime avoir eu l’opportunité de donner leur avis ou d’influencer les décisions concernant la gestion des ressources sur lesquelles elles dépendent. Il existe un Comité local de gestion (CLG) à Epéna, et des Comités de gestion des ressources naturelles (CGRN) sont implantés dans chaque village, censés représenter les intérêts des communautés. Ces structures semblent être avant tout des relais d’information et de sensibilisation. De plus, les communautés semblent mal informées quant au rôle exact de ces structures (Recherche de la RFUK, 2017).