lefini-impact

 

  • Déplacements : Aucune information disponible.
  • Diminution des moyens de subsistance : Les communautés locales disposent d’un accès limité à la réserve pour leurs activités de subsistance mais bénéficient de droits coutumiers. Par exemple, ses membres peuvent chasser s’ils en avaient déjà le droit avant la création de la réserve (IUCN/PACO 2012: 52,54; Wicander 2015: 53). Dans la mesure où les limites de la réserve ne sont pas clairement définies, les communautés utilisent des zones qui débordent sur l’aire protégée (Rayden 2014: 23).
  • Conflits : Des conflits entre des communautés locales et des directeurs de parc ont été rapportés et sont provoqués par l’absence de définition claire des limites de la réserve (IUCN/PACO 2012). La réserve ne dispose pas du soutien des communautés locales, qui estiment que leurs opinions ne sont pas prises en compte (Wicander 2015: 53)
  • Violations des droits de l’Homme signalées : Aucune information disponible.
  • Activités génératrices de revenus : En raison de l’absence d’un programme de gestion efficace et d’installations touristiques, aucune activité génératrice de revenus n’est présente dans la zone. La WCS et l’Association des Amis de la Réserve de la Léfini travaillent cependant apparemment à l’élaboration de projets pour améliorer le bien-être des communautés (IUCN/PACO 2012: 54).
  • Présence de populations autochtones : Aucune information disponible.
  • Consultation préalable : Aucune information disponible.
  • Participation et consultation : La consultation et la participation à la gestion de la réserve des communautés locales et des populations autochtones sont limitées, voire inexistantes. Deux réunions avec les communautés locales ont été organisées par l’Association des Amis de la Réserve de la Léfini (ARELE) en 2009 et 2010, dans un but de sensibilisation (Wicander 2015: 53). Un protocole d’accord a été signé entre les communautés représentées par l’ARELE et la direction de l’aire protégée, au sujet de l’éco-tourisme et du suivi de la zone nord-ouest. Cependant, ce protocole n’était toujours pas appliqué en 2012 (IUCN/PACO 2012: 54). En 2014, des exercices de consultation et de zonage ont été effectués par la WCS, en partenariat avec le Service National de Reboisement, afin de créer des plantations de bois de feu dans la zone de gestion communautaire des ressources naturelles (Rayden 2014: 7).