loango-impact
- Déplacements : Des communautés locales et des populations autochtones auraient été déplacées lors de la création du parc (Cernea & Schmidt-Soltau 2006: 1814; and 2003: 8).
- Moyens de subsistance : L’accès au parc est limité pour les communautés locales et les populations autochtones. Cependant, le plan de zonage prévoit des zones spécifiques autour des villages situés à l’intérieur du parc. Ces zones sont consacrées aux activités de subsistance des communautés locales et des populations autochtones (PAPACO 2010: 109-110).
- Conflits : Aucun cas de conflit entre les directeurs de parcs et les communautés n’a été rapporté. Des conflits entre l’Homme et la faune ont en revanche été rapportés (PAPACO 2010: 109). Un projet de grande envergure financé par le FEM essaie d’apporter des solutions à cette situation (voir ci-dessus).
- Violations des droits de l’Homme : Aucune violation des droits de l’Homme n’a été rapportée.
- Activités génératrices de revenus : Certaines activités touristiques bénéficient à une association de femmes établie dans le village de Setté Cama et qui fournit des services de restauration et de nettoyage. D’autres habitants du village sont employés par le parc en tant qu’éco-gardes ou guides. Des emplois indirects, en tant que guides de pêche par exemple, sont également assurés grâce aux tour-opérateurs (PAPACO 2010: 116-117).
- Présence de populations autochtones : Aucune présence autochtone n’a été rapportée.
- Consultation préalable : Aucune archive ne permet d’affirmer que les communautés ont été consultées avant la création du parc.
- Participation et consultation : Les communautés locales et les populations autochtones auraient été consultées en 2010, au sujet de la gestion du parc, et des comités consultatifs étaient censés être créés. Cependant, d’après une évaluation effectuée par l’UICN, les communautés n’ont été impliquées dans aucune décision de gestion finale (PAPACO 2010: 115). Des protocoles d’accord concernant la cogestion ont été rédigés entre le WWF, la WCS et les villageois en 2009, mais on ne sait pas s’ils ont été signés et validés (PAPACO 2010: 110).